Publié dans Editorial

Quid d’une Feuille de route !

Publié le mercredi, 30 mars 2022

Le « Tsenaben’ny fizahantany » ouvre ses portes ce jour 31 mars et ce jusqu’au 2 avril. La 5ème édition de la Foire ou du Salon (tradition littérale proposée pour « Tsenabe ») du tourisme se tient cette fois-ci à la Gare de Soarano, une première délocalisation à noter. Habituellement, le « Tsenaben’ny Fizahantany » se tenait au Jardin d’Antaninarenina, un haut lieu du tourisme du pays dans la mesure où le site historique abritait le « Hall d’information », un espace dédié traditionnellement à la promotion du Tourisme depuis l’époque coloniale jusque vers la fin de la Première République. Soit dit en passant que chaque grande ville avait eu son « Hall d’information », un point de repère pour tout visiteur s’intéressant aux sites touristiques de la ville.
La 5ème édition s’intitule « Le Salon des bons Plans Tourisme ». Elle ambitionne ainsi de proposer la bonne voie à suivre pour la remise en orbite d’un incontournable secteur qu’est le « tourisme » pour la relance de l’économie nationale.
Pour ce faire, le ministère de tutelle soumet aux professionnels du Tourisme une « Feuille de route » que le staff dudit ministère juge être capable pour redynamiser le secteur. D’emblée, tout porte à croire que la tenue d’un tel Salon contribuera à booster les activités du tourisme du pays durement fauchées par la pandémie de Covid-19.
La stratégie de relance du Tourisme à Madagasikara, contenue dans la Feuille de route, comporte des thématiques de base et essentiels auxquels les responsables publics souhaitent débattre avec les professionnels du métier. Pour sa part, le secteur privé, composé des acteurs sur terrain et la structure nationale tels l’Office national du Tourisme (ONTM), la Fédération nationale des Guides (FNG) ainsi que la Confédération du Tourisme de Madagasikara (CTM), a soumis certaines pistes de réflexion.
Ainsi, lors de la présentation de la 5ème édition du « Tsenaben’ny fizahantany », la représentante, voix autorisée du ministère du Tourisme, Diana Rasoanaivo, principal initiateur de l’évènement, assisté du directeur exécutif de l’Office national du Tourisme (ONTM), Darafify Ralaivao, a tenté de donner de plus amples informations sur les tenants et aboutissants du « Tsenaben’ny Fizahantany » se tenant à la Gare de Soarano avec comme toile de fond la « Feuille de route ». Et de leur côté le secteur privé propose les cinq axes focaux si l’on veut vraiment décoller le tourisme à Madagasikara à savoir le repositionnement de la destination, la priorisation de l’employabilité et de la professionnalisation des acteurs, la modernisation du secteur et des actions publiques de nature à produire des résultats à court et à moyen terme tangibles.
Compte tenu des désidératas des opérateurs du tourisme, tout type d’activité confondu et en prenant considération de la valse-hésitation des autorités publiques, on ne peut ne pas émettre quelques doutes sur la pertinence de la Feuille de route.
Depuis belle lurette, les professionnels du secteur tourisme demandent pour ne pas le dire exigent la réouverture totale des frontières et la pluralité des vols aériens, ouverts aux Compagnies ayant assuré habituellement la desserte vers la Grande île. Mais, on a l’impression que les décideurs prennent trop de temps à … décider. Qui vivra verra !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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